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FAQ

Pourquoi et comment est né ESCENS ?

ESCENS a été créé en pensant qu’il est possible de prendre soin de sa peau en :

formulant des produits minimalistes et contenants un maximum de produits non transformés et riches en actifs naturels
n’utilisant aucun produit issu de la pétrochimie ou produits dits « vides »
minimisant l’impact environnemental
choisissant des contenants recyclables et fabriqués en Europe
pratiquant le zéro palme

Le premier soin Escens sera mis sur le marché fin 2023, après plus de deux ans de travail sur la formulation.

Les produits ESCENS sont-ils bio, ont-ils un label ?

Non, les produits ESCENS n’ont pas, pour le moment, de label.

Notre démarche est différente. Nous créons et formulons des produits qui nous tiennent à cœur sans suivre les tendances du marché. Le choix des produits est rigoureux, prend du temps et privilégie les composants cultivés d’une façon respectueuse de l’homme et de l’environnement et, si possible, issus d’une culture bio.

D’autre part, les labels bio sont nombreux et il n’existe pas, à ce jour, de réglementation internationale
concernant la certification bio des produits cosmétiques. Chaque marque doit entreprendre, si elle le souhaite, des démarches pour labelliser ses produits auprès des organismes concernés.
Parmi ceux-ci, on trouve notamment Cosmos (Cosmetic Organic Standards), mégalabel privé européen et fruit de la collaboration entre les Français Cosmebio et Ecocert, l’allemand BDIH, l’italien ICEA et le britannique Soil Association et dont le but est d’harmoniser les garanties des labels de cosmétique bio entre les différents pays.

Il existe deux niveaux de certification COSMOS – voir le référentiel joint ici :
1. Cosmos NATURAL : le produit contient 95% minimum d’ingrédients d’origine naturelle (mais pas forcément bio)
2. Cosmos ORGANIC : le pourcentage minimal d’ingrédients biologiques est de 95 % des ingrédients actifs dans les produits finis, le produit contient 95% d’ingrédients bio parmi ceux qui peuvent l’être et 20% minimum de bio sur le total du produit. Le label COSMOS peut être obtenu pour un seul et unique produit de la marque. D’autre part, les exigences portent uniquement sur le produit, mais pas sur l’entreprise, ni sur son éthique, valeurs, etc. Cela signifie qu’une marque peut avoir un produit ou une gamme certifiée bio et, à côté, d’autres produits / gammes bourrés de substances controversées. Il faut aussi savoir que la certification est un processus coûteux et administrativement assez compliqué. Les organismes certificateurs n’étant pas des associations caritatives, mais bien des entreprises privées, celles-ci ont une nécessité de faire du profit. Pour ne citer qu’un exemple, Ecocert, qui a
racheté son homologue belge Certisys afin de s’étendre au Benelux, a augmenté son chiffre d’affaires consolidé de 11 % en 2020 à 76,5 millions d’euros, dont 60 % à l’étranger. Le groupe, qui a continué à recruter, compte 1.400 salariés et 300 auditeurs free-lance.

Escens a besoin d’espace pour créer ses produits et les labels ont souvent un cadre restrictif au niveau de la création/formulation. D’autre part, nous pensons que la certification n’est pas forcément un gage de qualité ni de respect humain et environnemental. Être dépendant d’un cadre imposé par un label n’est donc pas souhaitable à ce jour. Et dans le futur ? il ne faut jamais rien exclure, toutefois nous n’avons pas rencontré, à ce jour, un logo assez différent pour y adhérer.

ESCENS formule ses produits avec bon sens et passion et s’engage à ce qu’ils ne contiennent pas :

de l’huile de palme ou ses dérivés
des silicones synthétiques (non biodégradables),
de conservateurs toxiques et dangereux
des matières premières non renouvelables comme les huiles minérales, paraffinum liquidum, qui sont tous des résidus de la pétrochimie
des ingrédients obtenus par des procédés de fabrications non respectueux de l’être humain, de l’environnement et des matières premières supposant la mort d’un animal
des produits toxiques et de remplissage

Et pourquoi pas de l’huile de palme durable ?

La surexploitation représente toujours un véritable fléau environnemental et social. En effet, il faut savoir que pour pouvoir répondre à la demande croissante des industriels en huile de palme, les plantations de palmiers s’étendent toujours plus, provoquant une déforestation sans précédent, les chiffres qui suivent parlent d’eux-mêmes :

50% des forêts tropicales ont disparu, provocant de facto la disparition des milliers d’espèces qui
dépendent de ces forêts tropicales pour survivre dont les plus connues sont les Orangs-outans et
le Tigre de Sumatra
A Bornéo, c’est le chiffre de 80% qui est avancé concernant la surface boisée détruite depuis
1990
Environ 23% de la production mondiale d’huile de palme est consommée par l’industrie des
cosmétiques

Concernant l’huile de palme durable, celle-ci est très discutable. Pour beaucoup, il s’agit encore d’une manipulation de la part de multinationales agro-alimentaires qui, c’est un fait avéré est connu, sont plus occupées à faire grimper la côte de leur action qu’à préserver la santé humaine et la biodiversité. Certes, la RSPO (Roundtable for Sustainable Palm Oil) a modifié ses critères, toutefois, le « Greenwashing » orchestré par les lobbies est encore un moyen de redorer une image peu brillante sous un label. Cela évite que le consommateur pose des questions de fond et surtout permet d’engranger d’énormes bénéfices au détriment du vivant.

Il existe pourtant une huile de palme appelée « Segregated Sustainable Palm Oil ». Celle-ci est séparée de l’huile non certifiée à chaque étape de la chaîne d’approvisionnement. Toutefois, elle est encore rare et difficile à trouver.

Les produits ESCENS sont-ils testés sur les animaux ?

Non, AUCUN produit n’est testé sur des animaux, vivants ou morts. ESCENS teste ses produits finis sur des volontaires et les tests sont effectués par des laboratoires indépendants, ceci afin de garantir une parfaite innocuité et sécurité du produit.

De quoi sont composés les produits ESCENS?

Les produits ESCENS contiennent un maximum de composant issu du végétal/naturel. Il peut arriver que le composant soit d’origine synthétique lorsque le produit est, comme le collagène ou le fameux Q10, d’origine animale ou marine (peaux de poissons), et que l’équivalent 100% végétal n’existe pas. Les produits issus de la biotechnologie sont aussi employés, par exemple le squalane. Ce dernier fait partie des émollients utilisés en cosmétique, et remplace le squalane, originellement obtenu à partir d’huile de foie de requins. Afin de protéger la biodiversité marine, une alternative végétale s’est développée (à partir de l’huile d’amande ou de l’huile d’olive). Grâce aux récents progrès de la biotechnologie, nous pouvons maintenant trouver du squalane de haute pureté, issu de fermentation à l’aide de levures Saccharomyces cerevisiae.

Et les contenants ESCENS ?

L’industrie de la cosmétique a bien évidemment un impact sur l’environnement au regard des emballages et déchets qu’elle génère. La conception et le choix du packaging est donc un vrai challenge.
Escens met sur le marché de petite quantité et cela complique les possibilités de choix. En effet, la plupart des entreprises de packaging ont des MOQ élevées, ce qui représente un problème de stock et de liquidité.

Escens tient compte de plusieurs critères lors de ses choix, notamment :
– Emballage fabriqué à base de matériaux respectueux de l’environnement
– Matière – recyclable, biodégradable ou recyclée
– Limiter la dépense d’énergie et de matière
– Limiter le transport
– Privilégier l’économie circulaire

Pour l’instant, Escens a choisi d’employer des matériaux à base de canne à sucre et de PCR. PCR pour « Post-Consumer Recycled » ou « plastique recyclé post-consommation ».
Cela signifie que les emballages en PCR sont fabriqués à partir de déchets plastiques post-consommation qui constitue le plus grand flux de déchets au monde !
Le recyclage de ces déchets pour créer une nouvelle matière première en fait une solution très écologique. Les déchets sont triés, nettoyés, puis broyés afin d’obtenir des granulés PCR. Ces granulés seront ensuite transformés pour donner vie à de nouveaux produits issus de cette économie circulaire.

Le PCR a de nombreux avantages tels que :

Réduction des émissions de CO2.
Réduction de la consommation d’eau.
Réduction de la consommation d’énergie.
Réduction de la quantité de déchets.
Peut être recyclé après utilisation.
Participe à une économie circulaire.

Toutefois, Escens n’exclut pas de changer de packaging si une meilleure solution s’offre à elle.

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